Mercredi 23 septembre , à l’initiative d’Agir pour l’Environnement, « 577 abeilles en colère » se sont rassemblées à proximité de l’Assemblée sur l’esplanade des Invalides afin de protester contre la possible ré-autorisation des insecticides « tueurs d’abeilles ».
Cette action a été l’occasion de laisser la parole à une quinzaine de responsables d’associations de protection de l’environnement (Agir pour l’Environnement, Greenpeace, Nous voulons des coquelicots, Foodwatch…) de syndicats apicoles (UNAF et SNA), d’organisations agricoles (FNAB et Confédération Paysanne). Près d’une quinzaine de parlementaires représentant plusieurs groupes politiques sont venus affirmer leur opposition à ce projet de loi.
Les néonicotinoïdes sont l’une des causes majeures de l’effondrement des populations d’abeilles et leur persistance dans l’environnement en font de redoutables toxiques.
Malgré les nombreuses études scientifiques à l’appui, le gouvernement va tenter de passer en force au profit d’un lobby agro-industriel. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’exprimer notre colère à l’égard de ce que nous estimons être un crime contre l’environnement.
Bien cordialement.
Frank Alétru,
Président
Action auprès des ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique et solidaire.
Copie du courrier adressé aux ministères : lettre-neonicotinoide
Action auprès des députés :
Un courrier a été adressé aux députés . Celui ci demande qu’ils se positionnent contre ce projet de loi, car le texte du projet de loi ne limite pas les ré-autorisations à la betterave, mais pourra s’appliquer à d’autres cultures dans le futur.
Copie du courrier type adressé aux députés : Néonic Courrier Syndicats déptx aux parlementaires
La Manche Apicole, par l’intermédiaire de son président Alain Lesclavec, a envoyé un courrier à chacun des quatre députés de la Manche.
AC