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La Commission européenne défend  le « vrai » miel !

 

Communiqué de presse

La Commission européenne défend
 le « vrai » miel !

Depuis de nombreuses années, le Syndicat National d’Apiculture dénonce le manque de contrôles et d’analyses des miels d’importation dans toute l’Europe.

Les résultats* d’une vaste enquête menée à l’échelle européenne par la Commission européenne (Direction générale de la Santé, le centre commun de recherche (le Joint Research Center) et l’office européen de lutte antifraude (l’OLAF) démontrent que plus de 40% des miels d’importation contrôlés étaient suspectés d’être non conformes à la réglementation européenne. Cela représente non seulement une tromperie pour les consommateurs mais aussi une destruction du marché du miel pour les apiculteurs français.

Forts de ces résultats, et dans la mesure où la France présente le plus fort taux de suspicion de non-conformité (17 échantillons sur 21, soit 81%), le SNA exige que des contrôles plus nombreux soient déployés, non seulement en France mais aussi dans les autres états membres de l’Union européenne. Il est de plus nécessaire que les méthodes d’analyse soient validées au niveau européen afin d’être incontestables et incontestées pour ne pas en rester à une simple suspicion qui ne permet pas d’assainir le marché. Les méthodes d’analyses qui sont considérées comme obsolètes doivent être remplacées et des efforts doivent être faits pour accélérer les processus de standardisation afin de garantir la protection des consommateurs, de mettre un terme à la distorsion de concurrence sur le marché du miel en France et en Europe tout en protégeant les apiculteurs. De plus, il est impératif que les fraudeurs clairement identifiés soient sanctionnés sévèrement.

Contact presse : Frank Alétru, président du SNA, frank.aletru@snapiculture.fr

* Vous pouvez trouver ces résultats sur les sites de la Commission européenne :

JRC, https://joint-research-centre.ec.europa.eu/jrc-news/food-fraud-how-genuine-your-honey-2023-03-23_en DG Santé, Honey (2021-2022) (europa.eu)

OLAF, https://anti-fraud.ec.europa.eu/media-corner/news/no-sugar-my-honey-olaf-investigates-honey-fraud-2023-03-23_en

AU FIL DES MOIS… AVRIL 2023

 

 

Sur l’ensemble du mois de mars, les températures n’ont pas arrêté de faire le yoyo… c’est-à-dire monter et descendre. Rien à voir avec 2022 où dès la seconde quinzaine, le printemps était bien là. Après quelques visites succinctes, pas d’homogénéité sur le développement des colonies, maigre la ressource en pollen qui facilite le relancement de la ponte, provisions très peu fournies pour certaines colonies où un apport en candi a été indispensable… Ne négligez pas cet aspect, vous pourriez le regretter et une colonie morte de faim, c’est un acte impardonnable que vous regretterez.

 

Attention : avant de faire votre visite de printemps, pas d’affolement ! Laissez les températures atteindre les 16° en prévoyant de la faire sans vent, qui peut dessécher le couvain ouvert. C’est le moment pour remplacer vos cadres de rives, où des moisissures sont apparues durant ces mois d’hiver. Des cadres cirés avec votre propre cire gaufrée ou des cadres à jambage pour ceux qui ont fait ce choix seront à placer entre le cadre à pollen et celui du couvain.

Cadre ciré

Cadre à jambage

Numérotez-les, par exemple 23 pour cette année, et lorsqu’ils seront construits et pondus, replacez-les au centre du nid à couvain, ainsi leur renouvellement se fera plus aisément car les cadres neufs se trouveront au centre de la ruche et les plus anciens se rapprocheront des rives. Il faut impérativement faire de la place afin que la ponte puisse garnir une bonne partie des rayons. Un couvain compact et concentrique sera le signe d’une reine prolifique.

Marquer la rein en 2022

Reine jaune en 2022

 

Reine rouge en 2023

Profitez également de ces premières visites où la population n’est pas encore trop importante pour repérer la reine et la marquer en jaune pour celles de 2022, cela sera plus aisé que d’attendre que les populations soient importantes. Pour le marquage, deux façons de procéder : utiliser le piston pour encager la reine et la marquer avec un stylo type Posca (une encre à l’eau), certains d’entre vous préfèreront coller une pastille numérotée, moins facile et peut-être plus risqué car il faut utiliser de la colle… ou pour les plus habiles, sans gants, vous attrapez par une aile la reine entre vos doigts puis vous la marquez. Pour les débutants, vous pourrez vous entraîner sur des mâles afin de pouvoir maîtriser la pression sur l’insecte pour ne pas l’écraser… Rappel : les reines de 2023 seront marquées en rouge.

Beau cadre de couvain

Avec les jours qui rallongent et le soleil qui commence à réchauffer l’atmosphère, les naissances se font de plus en plus nombreuses et la colonie croît rapidement. Il faut impérativement donner du travail à la nouvelle génération d’abeilles, elles sont dans la première quinzaine de leur vie, productrices de cire en quantité, donnez-leur des cires à bâtir, les cadres cirés et construits pourront toujours vous servir pour mettre dans les colonies plus faibles et moins vigoureuses. Il faudra également penser à préparer les hausses en mettant également des cadres cirés (deux ou trois par hausse) car même si la récolte de printemps risque d’être compromise cette année par le manque de développement de nos colonies, les abeilles ont besoin de travailler. Espérons tout de même que nous aurons un peu de récolte sur l’aubépine, très présente dans notre bocage et dont le miel   est très apprécié. En tout état de cause, un bon repère : lorsque les lilas commencent à avoir des grappes prêtes à fleurir, vos colonies devront être coiffées de hausses.

Le couvain de mâles commence à apparaître sur certaines colonies mais attention : s’il est trop important, c’est peut-être déjà un signe avant-coureur que la colonie se prépare à essaimer.

Pour ceux qui ont suivi des cours au rucher-école, ce sont des sujets qui ont été abordés, mais une petite révision n’est jamais néfaste. Une fois née, l’abeille passe par différents stades :

  • À peine sortie de sa cellule, elle commencera à s’affairer pour la nettoyer, elle sera « nettoyeuse » afin que la reine puisse pondre de nouveau, la jeune abeille jouera ce rôle pendant à peu près deux jours.
  • Ensuite viendra le stade « nourrice » pendant une dizaine de jours, elle secrètera, à l’aide de ses glandes hypopharyngiennes la gelée royale qui servira à alimenter pendant les trois premiers jours, toutes les jeunes larves et bien sûr la reine. De même, durant cette période, elle contribuera, car « tout le monde » s’y met durant la nuit, butineuses comprises, à maintenir une chaleur constante, estimée à 35°.
  • Après ces stades de nettoyeuse, couveuse et nourrice, viendra celui de « cirière » ou maçonne pendant une petite dizaine de jours, Elle produira des petites écailles de cire grâce à des glandes situées sous l’abdomen. Elle s’affairera à réparer et à construire de nouvelles alvéoles. Saviez-vous qu’il faudra à la colonie consommer entre cinq et sept kilos de miel pour fabriquer un kilo de cire ?

Ventileuses

  • Un nouveau statut lui est maintenant défini, celui de « ventileuse et gardienne ». Grâce à ses battements d’ailes, elle maintiendra une température constante, ventilera l’excédent d’humidité et, en se trouvant sur le devant de la porte d’entrée, elle assurera également son rôle de gardienne.

Butineuse au printemps

  • Son dernier rôle, celui de « butineuse » pendant environ trois semaines. En fonction des conditions environnementales, de la distance à parcourir, de la météo, le stade « butineuse » peut durer beaucoup plus longtemps si les abeilles ne peuvent pas sortir, pour aller chercher le nectar, le pollen, l’eau nécessaire à l’élevage et la propolis pour assainir la ruche. Elle s’épuisera plus ou moins rapidement.

Rendez-vous maintenant en mai.                                                                       A.L. et K.L.

Diffusion du documentaire “Une terre sans abeilles”

  • Jeudi 23 mars 2023, à 20h30 – au Cinéma le Normandy à Saint-Sauveur-le-Vicomte
    Des apiculteurs qui pourraient témoigner à St sauveur jeudi 23 mars sur l’attrait de l’apiculture, ses satisfactions, ses problèmes et entre autres les pertes dans les ruches seront les bienvenus.

          Contacter la Manche Apicole qui vous mettra en relation avec les organisateurs

  • le mardi 4 avril à 20h30 au cinéma de Condé/Vire, diffusion du documentaire ” Une terre sans abeilles” Ce film sera suivi d’un débat animé par Anne Hébert . Le verre de l’amitié clôturera cette soirée d’échanges et d’information. Vous êtes cordialement invités

Pour plus d’infos ouvrir le PDF ci-dessous

2023-A5-flyer-cinaction 2023v2


AU FIL DES MOIS… MARS 2023

Comme chaque année, le mois de février nous apporte de belles journées ensoleillées, plutôt situées en milieu de mois, le soleil commence à chauffer et ce n’est pas rare de voir nos abeilles profiter de ces moments pour sortir et ramener du pollen et de l’eau pour inciter la reine à pondre. La nature reprend ses droits. Les aulnes commencent à allonger leurs chatons, les saules bourgeonnent, et petit à petit, ces nouveaux pollens remplaceront ceux des noisetiers qui commencent à roussir, et bien abrités, les pissenlits vont commencer à donner un peu de gaieté à nos talus et de nectar pour nos protégées. Le réveil est bel et bien là, soyons prêts à intervenir.

Les mains commencent à nous démanger pour aller voir ce qui se passe à l’intérieur des ruches, car tant de mois sans ouvrir c’est long et les passionnés que nous sommes ont hâte de reprendre leur activité favorite… Restez très prudents, pas d’ouverture possible sans que les températures aient atteint les 16°, avec un soleil présent et sans vent, la visite sera rapide pour faire le constat de la densité de la ponte. Petit à petit les jeunes abeilles vont remplacer celles d’hiver qui auront passé plusieurs mois à préserver la vie de la colonie.

10 points très importants à ne pas négliger  :

  • Vérifier si la nourriture est suffisante, les semaines à venir vont voir une consommation s’accentuer. Si besoin, ajouter un pain de candi ou si les températures le permettent, à plus de 16° vous pouvez donner en fin de journée aux colonies les plus faibles un peu de sirop épais et tiède pour compléter les réserves (à faire avec parcimonie).

Candi posé sur le couvre cadre

Candi posé directement sur les cadres

  • Un beau couvain, bien compact est signe que la colonie est prometteuse.

  • Un couvain clairsemé est le signe que la reine est âgée ou qu’elle a été mal fécondée. Si vous avez la certitude que c’est une jeune reine, c’est une non-valeur qu’il ne faudra pas garder, mais attendez le mois d’avril car un élevage royal ne peut être réussi sans avoir suffisamment de mâles aptes à la reproduction.
  • Pas de ponte du tout : ne perdez pas de temps à vouloir essayer de sauver la colonie, vous serez déçus. Si les cadres sont beaux, sans anomalie et sains (pas plus de 3 ans de service), vous pouvez les conserver, ce sera un gain de temps appréciable pour faire augmenter une ponte dans une autre colonie, sans avoir à faire construire au préalable des cadres cirés. Les abeilles pourront être secouées au loin en déplaçant la ruche de son emplacement initial, les ouvrières restantes se répartiront dans les autres ruches à proximité et seront facilement acceptées car leur jabot sera plein.
  • Pensez à aller sur votre rucher en amenant des plateaux propres, ils seront tous échangés pour éviter toute propagation de maladies.

Plancher ou plateau avec ventilation totale et tiroir

  • Attention au pillage ! Tout apiculteur rêve de n’avoir que des ruches populeuses et productives, mais malheureusement, sans en connaître la cause, des colonies plus ou moins faibles et sans surveillance particulière, peuvent se faire piller et un pillage organisé ne dure que quelques heures… Vous allez perdre à la fois une colonie et vous risquez de contaminer une ou plusieurs autres s’il y a un problème sanitaire.

Colonie pillée

  • A la fin du mois, les ruches faibles avec un couvain peu développé mais compact, peuvent facilement repartir avec un nourrissement de stimulation, 50-50 donné tiède et le soir à raison de 20 cl tous les 2 jours ; pensez également à réduire le trou de vol pour éviter tout pillage. Si c’est un sirop du commerce, le risque est moindre car il est sans odeur, mais attention à celui que vous fabriquez avec du sucre !

Nourrisseur plastique dans une hausse vide

  • Dès la reprise de la ponte, les colonies ont besoin de beaucoup d’eau pour la fabrication de la bouillie larvaire, mélange de pollen, miel et eau. Mettez-leur à disposition des abreuvoirs avec de l’eau saine ; avec un peu d’imagination, vous pourrez facilement trouver le moyen pour que les abeilles ne se noient pas… Changez l’eau régulièrement et si les abreuvoirs sont mis suffisamment tôt, elles en prendront l’habitude et n’iront pas chercher cette eau sur des flaques qui ont pu contenir des traitements agricoles, des hydrocarbures ou tout autre produit polluant…

Idée d’abreuvoir

  • Ne soyez pas impatients, attendez impérativement la fin du mois pour agrandir le nid à couvain, il ne faut pas augmenter prématurément le volume car les nuits sont encore fraîches et la population encore insuffisante. Attendez le bon moment (température adaptée et absence de vent) pour faire une visite approfondie et pour changer les cadres de rives noircis et souvent moisis par des cadres neufs et cirés.

Partition en styrodur

  • Dans le même ordre d’idée, n’hésitez pas à réduire le volume des colonies faibles et à ajouter des partitions isolantes et réfléchissantes, cela va considérablement aider les abeilles dans leur développement en maintenant la chaleur dans le nid à couvain.

Rendez-vous au mois d’avril.                                                            A.L. et K.L.

Frelon asiatique : bilan de la lutte collective dans la Manche

Les frelons asiatiques, espèce exotique envahissante sont responsables de nombreuses nuisances : apicoles, de biodiversité, économiques et de santé humaine.

Le programme de lutte collective a été créé et mis en application dès 2016, avec le soutien du Département de la Manche.

Un arrêté préfectoral de lutte collective, confie lorganisation des travaux à la FDGDON de la Manche, en tant que section départementale dOrganisme à Vocation Sanitaire, agréée par lEtat.

Dans le cadre de la lutte collective, la destruction des nids est  ordonnée par la FDGDON de la Manche auprès d’une entreprise choisie par la collectivité au sein d’une liste de candidats sélectionnés par la FDGDON conformément à un cahier des charges précis.

Afin de s’inscrire dans une démarche environnementale et durable, le Comité de pilotage départemental a décidé que la destruction des nids de frelons asiatiques serait réalisée avec une poudre à faible rémanence, à base de pyrèthre d’origine végétale.

9924 nids localisés dans la Manche en 2022 deux fois plus qu’en 2021.

384 personnes victimes de piqûres en 2022

Pour plus d’informations vous trouverez le PDF du bilan de la saison de lutte collective  2022, avec l’autorisation de publication de la FDGDON de la Manche, et notamment la cartographie des densités de nids par communes  :

Bilan FA Manche – 2022

AU FIL DES MOIS… FEVRIER 2023

Abeille sur chatons de noisetiers

Après un début du mois de janvier relativement doux où nous avons pu constater des rentrées de pollen, nous observons un rafraîchissement assez net qui a mis un frein aux ardeurs de nos protégées, ce n’est pas plus mal… Le vent a pas mal soufflé et il était primordial d’aller jeter un petit coup d’œil sur les ruchers pour constater s’il n’y avait pas eu de dégâts.

Les jours rallongent, le soleil va prendre de la puissance et de ce fait, si les températures avoisinent les 13°, les butineuses vont sortir en nombre vers les noisetiers déjà en fleurs et les premiers saules. À remarquer que plus le pollen rentrera et plus la reine sera sollicitée pour pondre, mais avec ce redémarrage de l’activité, les abeilles vont consommer davantage : il faut absolument surveiller les réserves et ne pas hésiter à les compléter en posant un pain de candi.

Candi posé sur le couvre cadre

Candi posé directement sur les cadres

En fonction des colonies, l’activité peut être plus ou moins intense. Les dégâts collatéraux liés à la pression du frelon asiatique, l’automne dernier, ont généré une grande disparité sur l’ensemble des colonies, certaines restent populeuses alors que d’autres auront du mal à repartir, soyez donc vigilants. Dans certaines ruches, la reine n’est peut-être plus présente, ou trop vieille, d’où l’importance du marquage pour en connaître son âge signalé soit avec une punaise de la couleur de l’année plantée sur la ruche ou un relevé sur la fiche de conduite…

Les reines seront à marquer en rouge en 2023

S’il n’y a pas suffisamment d’abeilles pour stimuler sa ponte, il faudra attendre une belle journée à la fin du mois ou en mars pour ouvrir et établir un vrai diagnostic et, éventuellement, stimuler au sirop 50/50 tiédi à 35° si cela en vaut la peine. Malgré cette stimulation, si la colonie est faible, elle aura du mal à repartir, il faudra alors penser à lui incorporer un cadre de couvain fermé, mais il est encore un peu trop tôt.

Déposez des langes graissés sur le plateau de quelques ruches pour voir si le traitement anti-varroas fait à l’automne et celui éventuellement réalisé à l’acide oxalique avec AMM (Autorisation de mise sur le marché) du début d’hiver ont été suffisants ; faites un comptage et au-delà de 2 varroas/jour, il faudra penser à refaire un traitement. Encore une fois, ne négligez pas le traitement contre varroa, il reste le fléau numéro 1 des abeilles, bien avant le frelon asiatique.

Varroas sur un tiroir de plancher

Varroas sur une nymphe

Varroas phorétique

Si aucune abeille ne sort de la ruche par beau temps, il y a de fortes chances que la colonie soit morte, vous pouvez alors l’ouvrir, retirer les cadres, les fondre pour récupérer la cire qui ne devra pas servir à la confection de cire gaufrée (risque de maladie ou de pollution). En profiter pour ramener tous les éléments vides à l’atelier et les nettoyer, les gratter puis les passer au chalumeau afin de les désinfecter. Une petite astuce : pour retirer la propolis des cadres, les faire tremper dans un bain avec de la lessive de soude.

Si vous constatez des mortalités importantes, n’hésitez pas à le signaler à la DDPP. Il suffit d’envoyer un mail à l’adresse suivante : ddpp@manche.gouv.fr N’oubliez pas d’indiquer votre numéro d’apiculteur (NAPI).

C’est le moment de passer en revue tout le matériel et faire une remise en état des cadres, ruches et ruchettes, pour ne pas être pris au dépourvu le moment venu. Préparez et cirez vos cadres que vous laisserez à température ambiante, faites des partitions en nombre car nous en avons toujours besoin.

Partition

Vous pouvez aussi réfléchir à de nouveaux emplacements et prendre contact avec des propriétaires de terrains jouxtant des endroits qui vous paraissent favorables : bois, friches, landes… Il ne faut cependant pas déplacer les colonies par temps trop froid, ce qui désorganiserait la grappe. Dans tous les cas, pensez à respecter la législation en vigueur.

Piège à frelon type Jabeprode

Pensez également à déposer dès maintenant des pièges sélectifs pour capturer des fondatrices frelons asiatiques, car vu la pression que nous avons eue en 2022, nous pensons qu’il est important d’en piéger un maximum dès le réveil de la nature. Soyons vigilants.

Rendez-vous en mars.                                                                              A.L. et K.L.

Le ministre de l’Agriculture renonce aux néonicotinoïdes

 

L’état français se résout enfin à respecter la loi !

    Le ministre de l’Agriculture renonce aux néonicotinoïdes

Suite, à la décision de la Cour de justice de l’union européenne, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau abandonne son projet d’arrêté qui prévoyait de réautoriser par dérogation pour une troisième année consécutive, l’usage des néonicotinoïdes pour  les betteraves sucrières. Après, 25 années de combat, c’est une grande victoire pour l’apiculture  pour la protection de la biodiversité et de l’environnement, sans oublier celle de la santé humaine.

Frank Alétru,

Président du SNA

Rejet des néonicotinoïdes

Rejet de toutes les dérogations pour les néonicotinoïdes par la Cour européenne de justice

Alors que la France allait accorder pour une année supplémentaire, une nouvelle dérogation d’usage des néonicotinoïdes pour l’enrobage des semences, jeudi 19 janvier, la Cour européenne de justice a tranché en concluant que « les États membres ne peuvent pas déroger aux interdictions expresses de mise sur le marché et d’utilisation de semences traitées à l’aide de produits phytopharmaceutiques contenant des néonicotinoïdes » !

Fort de cette décision de justice, une fois de plus le Syndicat National d’Apiculture exige que la France s’y conforme et que le ministère de l’Agriculture retire immédiatement son projet de reconduction d’une nouvelle dérogation. Faute de quoi le Syndicat national d’Apiculture saisira à nouveau le Conseil d’Etat comme, il l’avait fait le 26 février 2021 en association avec l’ONG Terre d’Abeilles et le CRIIGEN représentés par Maître Corinne Lepage en  déposant un référé liberté  en raison des atteintes portées aux libertés publiques par cette dérogation.

Frank Alétru, Président du SNA, se félicite de cette décision qui raisonne comme une victoire pour les apiculteurs, pour la biodiversité et pour la santé humaine !

Retrouvez ici le texte de la décision de justice.

Bonne année 2023

 

La Manche apicole vous présente ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année.