Un concours des miels, ça ne s’improvise pas, il faut des juges, des nez… pour départager les lauréats. Nous venons d’organiser deux journées sensorielles, animées par Bernadette Gosselin qui s’adressent à des personnes curieuses qui désirent s’impliquer dans cette épreuve, afin de compléter le nombre de juges existants.
Déjà, le visuel joue un rôle très important sur un échantillon, l’olfactif ainsi que le goût qui sera défini par le sucré, l’amer, le salé. Chaque miel a son intensité, qu’elle soit faible, neutre, fade, discrète ou forte ; sa franchise, qui peut être altéré ou douteux ; son harmonie qui va de l’élégant au raffiné.
La complexité des arômes, qui peuvent être persistants ou fugaces et très aromatiques allant du floral au fruité en passant par le végétal, minéral, animal ou brûlé font qu’un minimum de formation est nécessaire pour détecter toute cette subtilité.
Il faudra que chacun s’entraîne au quotidien, non pas seulement sur les miels, mais également sur les plats cuisinés, le vin, le café ou le thé afin d’entretenir son vocabulaire, si difficile à trouver pour définir un ressenti.
Le midi, un repas convivial a permis de partager les mets que chacun avait pu apporter, et ce, dans une chaleureuse ambiance.
A.L.